Hantoine-Corvus

Aux remords des dentelles

Jeudi 6 décembre 2012 à 23:34

Hô Hantises amourachées,
Hô Pleurantes australités,
Les nuances d'aspérités,
Vous romancent en une bouchée.

Sous les lunes celtes d'Irlande,
Dans la vapeur des lucioles pétillantes,
Aux soleils de Tatouïne la marchande ,
Enfouit dans les cachots , du château de Disneyland.

Au cœur de Midgar dans le secteur 7,
Au milieu des variations du Grand Hubert esthète,
Sur les gardes-robes des blondes pipelettes,
A coté de l'horreur simple d'une pauvre rainette.

Un lundi matin en cours d'Histoire,
Ou quand je rêve, prémonitoire;
Sans personne dans une soirée giratoire,
A quatre pattes devant mon abreuvoir.

En compagnie de vampires, jouer au docteur,
Affublé du surnom d'un petit mineur,
Pour ton ventre le coquin petit farceur,
Jusqu'a la mort contre tout les rhéteur.

Etant noir je rêvais de devenir gris ,
Je ne suis pas trés ambitieux, me repose sur mes acquis.
Comme un tout petit bébé a qui on aurait dit :
Ne tire pas sur maman et fini ton riz.

Même que d'abord j'suis pas bien grand,
Alors c'est pas si grave si j'suis méchant.
Je m'appelle Antoine et j'ai 12 ans,
Et dis ça veut dire quoi mécréants ?

       J'ai bien croisé le fer mais malgrés tout,
Les loups entre les ronces se faufilent.
Je sors mon tanto me prépare au Sepuku ,
Et je regarde la télé sur les écailles qui défilent.

Même sans linceul je te promet,
Des nuits arabes, des robes fendues,
Des bains couleur d'émeraudes voilé,
Des plumes, mes mains, des songes perdus.
 
Ultime exercice ma dernière strophe nait,
De l'odeur d'une ocre pilosité,
Manque de tact exarcerbé,
" T'avais pourtant bien commencé ! "



Texte : Hantoine Corvus (Decembre 2007)

Jeudi 6 décembre 2012 à 23:20

Tout honteux de perdre ses mûres ,
L'amant des ronces se terre.
Chaines d'ADN d'épines dures ,
Timide petit orfèvre.

Au pied d'un arbre généalogique,
Qui n'appartient a personne,
Il se pique et se pique,
Alors qu'elle, elle se bichonne.

Il a passé du temps a faire pousser,
En bas de l'arbre toutes ces ronces,
Mais il espère y voir tomber,
Un rouquin sous le poids des onces.


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Texte : Hantoine Corvus (Novembre 2007)
Photo : Hantoine Corvus (Monts Apennins, Lune. 2010. Telescope Mizar 114/900 + Webcam)
 

Jeudi 6 décembre 2012 à 23:17

Volons vers ces lointains jardins
Luxuriants et souterrains,
Où le genre humain
N'est que le rêve d'un chien.

Nous y trouverons de folles denrées ,
Perles d'existences , Fragments de réalité.
Et nous les cultiverons pour les manger.
Ainsi vivra, notre communauté.

Les soirs nous danserons primitifs
Et nous oublierons l'évolutif;
Dans la cavernes aux hiéroglyphes,
Pour quelques déesses tentatrices.

Sur les cendre de nos enfants,
Nous planterons le drapeaux blanc.
Et sur le corps de nos parents ,
Nous brulerons le bel encens.
 
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Texte : Hantoine Corvus (Septembre 2007)
Photo : Andy Goldsworthy

Jeudi 6 décembre 2012 à 23:06

Amours émues, la muse mue.
Assonance, réminiscence.
Inadvertance je n'ai su,
Que la danse des carences.

Deux lignes parallèles,
Euclide avait tord,
Au hasard d'une marelle,
se rencontrent sans efforts.

Regrets et mécènes,
Marguerites , couleurs.
Les yeux aux cames.

Pixels dans des bennes
A ordures où je meurt ,
Je me blâme.

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Texte : Hantoine Corvus (Septembre 2007)

Jeudi 6 décembre 2012 à 22:55

J'entends ces couleurs
Et je vois ces sons.
Je goutte aux odeurs
Et touche ces visions.

J'attends l'infinie
Et défends l'intolérable.
Mais je jette l'envie
Pour écrire l'inqualifiable.

J'explose en me repliant,
Expire en inspirant.
J'éjacule au repos,
Je me lèche le dos.

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Texte : Hantoine Corvus (Août 2007)
Photo : Hiroshi Sugimoto
 

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